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être

Sur le chemin de la liberté d'être : questionner les croyances qui dirigent notre vie !

décembre 2003

La quête de la liberté d'être nous conduit nécessairement questionner les croyances profondes qui sous-tendent nos actions, nos décisions et nos choix.

Je me rappellerai toujours d'une formidable prise de conscience sur moi-même . J'étais en salle de réanimation d'un hôpital, après avoir été transportée dans le hurlement d'une ambulance. Alors que j'entendais les personnes qui s'affairaient autour de moi, le bruit aigu et résonnant des instruments et des voix, une part de moi observait tranquillement. Plus tard, j'ai vu arriver mon partenaire de l'époque - nous étions en pleine crise - il était essoufflé, inquiet. J'ai ressenti alors une satisfaction : "Tout de même, je compte pour lui ! Il tient à moi !"

Quelle expérience étais-je en train d'attirer à moi pour me prouver que j'étais aimée ? Où en était la confiance en moi, le sens de ma valeur, mes perceptions de l'amour ? Je reconnaissais dans ce moment mes réactions d'enfant qui cherchait à être vue de papa et de maman. Cette expérience a été parmi les facteurs déclenchants pour travailler sur moi inlassablement à découvrir ma vérité, et à questionner en moi les croyances et les schémas de fonctionnement qui dominaient mon présent alors qu'elles appartenaient au passé.

Nous nous amenons tous à des moments de vérité où nous nous voyons avec lucidité. Ces moments sont d'une grande puissance potentielle pour se transformer et créer du neuf. Ce sont aussi des expériences d'humilité, de vulnérabilité: Accepter de voir ce qui est.

Nos croyances nous conditionnent

Nous baignons dans un océan de croyances. D'abord, nous portons en nous, dans nos cellules, l'héritage de la conscience collective de l'humanité, de ses luttes, de ses expériences, de ses souffrances et acquisitions. Chacun de nous est l'entrepôt de tout un passé à travers différentes cultures, religions, traditions, environnements politiques, sociaux et géographiques.

La famille dans laquelle nous sommes venus nous incarner s'inscrit dans cet héritage. Chaque famille est un mini-monde qui possède à son tour ses croyances, son expérience, son histoire, ses défis, ses blessures et ses réussites. Nous sommes imprégnés de cette histoire, nous en somme les fruits. Puis, nous avons forgé nos croyances à travers nos perceptions des sons, des odeurs, des couleurs de notre environnement, à travers nos perceptions de l'état émotionnel de nos parents ou des personnes qui ont pris soin de nous, de leur manière d'être en relation, de s'aimer, de s'exprimer... Ces premières expériences ont forgé nos croyances sur notre propre valeur, sur nos possibilités, notre place dans la société et dans le monde, ainsi que nos croyances sur les autres, l'amour, la justice, la sécurité, etc.

Les croyances évoluent avec la vie. Cependant, certaines sont inscrites profondément et continuent à opérer et à conditionner notre réalité sans que nous le contrôlions.

Nous sommes à la fois la serrure et la clef

Nous avons tendance à attirer à nous des expériences qui confirment et renforces nos croyances de base . Par exemple, quelle est la croyance cachée, si nous nous disons après une nouvelle déception amoureuse : "Je savais bien qu'on ne pouvait pas faire confiance aux hommes !" Ou bien au contraire, quelle belle foi en nos possibilités, quand, face à un défi professionnel, nous nous disons : "Je suis sûre que j'y arriverai d'une manière ou d'une autre, j'y suis toujours arrivé !"

Nos croyances délimitent notre champ d'expérience, dans le sens positif et négatif. C'est notre vie qui parle de nos croyances. Par exemple, les croyances limitatives attirent à nous les mêmes types de difficultés : nous n'arrivons pas à réaliser quelque chose qui nous tient à coeur, ou bien nous ressentons comme un frein à l'intérieur de nous sans pouvoir le définir. Il n'y a pas de "bonnes" ou de "mauvaises" croyances. Par contre, il y a des croyances en nous qui ne correspondent plus à ce que nous sommes.

Nos croyances fonctionnent comme des portes verrouillées tant que nous ne les avons pas repérées : dans notre démarche vers la connaissance de soi pour être soi, nous trouvons les clefs et faisons des ouvertures. Je pense que ce travail sur nous n'est jamais fini et qu'il est la raison même de notre vie, pour contacter et nous nourrir de notre essence divine illimitée !

La transformation

Les moments où nous arrivons à contacter, à questionner et à transformer des croyances anciennes en nous sont des moments de profonde liberté. Ce sont des moments de conscience d'être et d'acceptation de soi.

Les croyances ne se combattent pas. Elles se remplacent par de nouvelles croyances qui correspondent profondément à la nouvelle réalité que nous voulons expérimenter. Le processus de transformation peut prendre de multiples chemins. C'est une question de style ! Souvent, une prise de conscience suffit pour prendre de nouvelles décisions. D'autre fois, le processus est plus long, et des affirmations mentales peuvent aider à imprimer en soi une nouvelles croyance jusqu'à ce qu'elle soit acceptée et provoque ses conséquences sur la vie.

Je suis souvent témoin de beaux et de puissants moments de prise de conscience pendant mes stages. Ils apparaissent comme des éclairs de conscience, pratiquement perceptibles physiquement. Ce sont ces moments de clarté sur soi, qui permettent de nouvelles décisions et des transformations qui changent la vie.

Dans le cycle "Ma famille, arbre initiatique, racines intérieures ", je propose des outils pour re-découvrir avec du recul la famille dans laquelle nous sommes nés. Elle recèle des trésors de connaissance pour nous. Notre famille, avec ses croyances, ses forces, ses souffrances, parle de notre chemin d'évolution, des apprentissages essentiels et du travail que nous sommes venus faire. Ce travail englobe le pardon et la transformation des blessures du passé, permettant de créer du neuf.

L'atelier "Voir de plus en plus clair" est une autre manière de se découvrir, et de transformer des croyances. La manière dont nous voyons parle de la manière dont nous regardons et percevons. Et les yeux, "fenêtres de l'âme" permettent également de s'ouvrir à des dimensions plus profondes de notre être.

Le Jeu de la transformation offre des occasions merveilleuses de se connaître mieux et de transformer des domaines de notre vie qui nous tiennent à coeur. Il est de haute inspiration, (créé il y a 25 ans à Findhorn). Plein de fraîcheur et de créativité, le Jeu fonctionne comme un miroir de notre vie, mais aussi comme un livre de sagesse, et comme une aide spirituelle agissante. En jouant en groupe sur un sentier de vie avec un pion, un dé, des cartes de conscience diverses et des anges, les possibilités d'expérimentation sont quasiment infinies. Et surtout, le jeu touche juste, met en lumière ce que nous avons besoin de comprendre, et donne des pistes de mise en pratique.

"Ce que vous appelez VIE , c'est la tâche active" (Dialogues avec l'Ange)

Notre quête pour la liberté d'être entre dans un contexte beaucoup plus large. Nous participons à cette mutation profonde que fait la conscience humaine pour retrouver l'unité, pour pouvoir vibrer et fonctionner ensemble, se libérer de siècles de souffrance, d'oppression et de mépris.

Se découvrir et découvrir l'autre d'un regard neuf, laisser les idées du passé derrière nous pour créer avec l'innocence de l'enfant - c'est cela la raison de notre vie : être soi, libérer le passé et célébrer la vie !

rencontre

Aller à ma rencontre

février 2004

J’ai été passionnée d’engagement social et je voulais changer le monde. Bien sûr pas toute seule, mais en m’alliant avec des semblables. Il y avait trop de misère, trop d’injustice dans le monde, et mon coeur débordait d’envie d’agir. J’ai participé à la mise en place de structures, je me suis investie pour les autres et j’ai mené un combat social. Je pense que je portais cette préoccupation de la pauvreté en moi, et si j’ai rendu service, je me suis également rendue service. Mais je devais toujours me dépasser, me détourner de mes besoins, et je jugeais (intérieurement) ceux qui ne faisaient pas comme moi. Puis un jour, je me suis trouvée devant moi. A part ma réussite sociale, rien n’allait plus : dans ma vie affective, dans ma vie familiale, et dans mon corps.

Il a fallu que je meure à ce que j’étais; que je me libère de mes principes et de mes sécurités, de mon statut social, et que j’accepte humblement de me retrouver à la case départ. Où en étais-je ? Que se passait-il en moi ? Et se présentait à moi une question que chacun connait : Qui suis-je ?

J’ai alors repris la quête de mon monde intérieur - probablement abandonnée depuis mon enfance. Avec l’aide d’autres, j’ai pris conscience de mes dimensions spirituelles et vibratoires, de mon énergie, de ma lumière et de mon ombre.

Pourquoi cette démarche vers moi ?

Je vois chaque personne comme une cellule d’un immense organisme, en interaction constante avec l’ensemble, qu’on peut appeler l’humanité ou même l’univers. Mais en même temps, chacun de nous est complet. Nous avons l’autonomie de vie, d’action, de perception, et des possibilités infinies : celles que nous avons déjà explorées, et surtout celles que nous n’avons pas encore explorées !

J’ai la responsabilité de moi-même et de mon libre-arbitre. Par mes actions, mes pensées, mes émotions, j’agis sur l’ensemble. Ma force d’influence et d’action sont en moi-même ! Cette prise de conscience est suffisante pour accepter de regarder en moi ! Je ne peux pas blâmer les autres. Je ne peux pas changer les autres, bien que je le veuille parfois tellement... Je ne peux changer que moi. ! Ce qui se manifeste à l’extérieur vient de l’intérieur.

La situation du monde actuel est une projection de nos magmas intérieurs et l’héritage du passé qui agit en nous tant que nous ne l’avons pas accepté, regardé en face, à l’intérieur. La paranoïa générale, celle de chercher la menace et la cause à l’extérieur rend encore plus urgente cette conversion intérieure. Pour être efficace, j’ai besoin de découvrir cet intérieur, de voir ce qui est, par exemple regarder la colère, le doute, le jugement, la peur, avec simplicité et clairvoyance. Ce travail d’amour et de lumière, acceptant de regarder ce qui est caché et refoulé en moi, sans me justifier, sans analyser ni juger, permet justement la transformation et de lâcher prise sur le passé. Ainsi je peux participer à créer du neuf.

Aller vers Soi dans un élan d’amour

Je me suis passionnée pour cette démarche de la découverte de soi, pour moi, et aussi pour la partager avec d’autres.

La base de notre travail, c’est notre propre vie. Elle est un miroir de nous-même, comme le sont les personnes que nous attirons à nous. Tout parle de soi. C’est là notre champ à labourer, et notre chant d’amour ! Avec du recul, nous pouvons même constater combien l’adversité nous a rendu service, combien nous avons appris à travers des relations difficiles !

C’est essentiellement pour partager cette passion de la découverte et de l’amour de soi, ainsi que la conviction que tout peut-être transformé, que je propose des stages et que je travaille avec des personnes et des groupes. En fait, je ne crois pas trop aux techniques. Ce qui compte pour moi, c’est de partager avec sincérité ce que je suis, avec les moyens qui me parlent le plus aujourd’hui. Je suis plutôt une sage-femme (accoucheuse) qu’une enseignante. L’important est l’esprit de la démarche : nous permettre, en interaction avec d’autres, de naître toujours plus à soi-même.

Le Jeu de la transformation est un très beau moyen pour se rencontrerr dans cet esprit. Il permet de vivre des moments de prise de conscience libérateurs, il attise et fait grandir cette flamme d’acceptation de soi : les vieilles carcasses peuvent se démanteler. Les masques peuvent tomber, et la tristesse peut être acceptée et consolée. Le Jeu se déroule sur un sentier de vie qui met en lumière la manière dont nous vivons une certaine dimension de notre réalité. Des cartes d’ombres permettent des prises de conscience et font découvrir les ressources personnelles à utiliser pour sortir d’un schéma de comportement qui ne nous rend pas service. Les cartes de lumière sont comme des jalons, des qualités personnelles à mettre en oeuvre. L’énergie même du Jeu et les anges du Jeu réveillent notre force spirituelle et déploient une aide considérable.

J’ai créé le cycle “Ma famille, arbre initiatique, racines intérieures” pour contribuer à cette renaissance à notre propre vie, en recevant l’enseignement de nos racines et en les acceptant, pour nous en libérer. Lors de ce cycle de trois weekend, il s’agit aussi de prendre conscience du bagage avec lequel nous sommes venus dans cette vie, cette part de souffrance de l’humanité dont nous sommes porteurs, pour pouvoir la transmuter en nous et la guérir. Ce travail permet essentiellement de transformer nos perceptions des personnes et des événements, de les comprendre différemment, de découvrir également les forces d’espoir dont ils sont porteurs, même à travers les difficultés et les blessures.

Ce faisant, nous allons à la découverte de notre arbre intérieur, de nos archétypes familiaux.

J’aime également la découverte de soi à travers les yeux et la vue. Le sens de la vision est très complexe. Comme nous voyons avec le cerveau et non avec les yeux eux-mêmes, l’ensemble de notre expérience constitue le filtre de notre vision : c’est ainsi que la manière dont nous voyons parle de nous et de nos perceptions altérées de la réalité. Nous pouvons toujours voir plus clair, au sens propre et au sens figuré. Et les yeux sont un magnifique miroir de l’âme, qui permettent aussi d’aller vers l’intérieur, et de nous ouvrir à l’infini, à la vision intérieure et à la clairvoyance. Pour toute information complémentaire sur mon travail, visitez mon site www.etresoi.ch.

Aller à ma rencontre, c’est le plus beau cadeau que je puisse me faire. C’est peut-être la plus belle manière de répondre aux sourires innocents des enfants : ils ont droit au meilleur et à un monde neuf. C’est peut-être aussi l’action la plus utile que je puisse offrir à l’humanité déchirée, violente et torturée, - dont je suis !

Aller à ma rencontre; c’est regarder ma souffrance, ma violence, ma séparation, avec lucidité, tendresse et compassion, sans me juger, sans me comparer, sans me justifier. Tant que je me juge, tant que je m’impose des principes, des règles, ou que je me justifie, je ne peux pas découvrir qui je suis. Quand je m’accepte comme je suis, je peux offrir mon amour, tout simplement. Je peux aussi accepter l’amour, l’autre, et sa liberté d’être.

voir clair

Voir de plus en plus clair

Novembre 2003

Je trouve les yeux merveilleux. Fenêtres de l'âme, ils ouvrent vers notre univers intérieur. De l'intérieur, ils nous permettent de faire le lien avec l'univers extérieur.

Chacun de nous a une vision absolument unique : personne ne voit comme l'autre, au sens propre comme au sens figuré. Nous ne pouvons pas savoir comment voit l'autre, mais seulement comment nous voyons nous-mêmes ! Les couleurs, les formes, les objets, la nature, les personnes... Nous avons appris à associer des mots et des termes à ce que nous voyions - "Ceci est la couleur rouge", "Ceci est un arbre" - "Cet homme est un pompier", mais notre manière de les voir reste absolument unique.

Notre vue est directement liée à notre vision de la vie et du monde. Il existe d'ailleurs énormément d'expressions courantes qui utilisent le sens figuré de la vue: "Je vois" pour dire je comprends, ou "Je n'y vois pas clair" pour dire que je ne comprends pas, "J'ai changé de point de vue" pour dire que je comprends différemment... etc. Et notre vision des choses nous est personnelle et est unique.

Les images qui se déroulent devant nos yeux et notre interprétation de ce que nous voyons sont une alchimie entre les impulsions de lumière, notre état émotionnel, nos croyances et notre imagination.

Les yeux sont les appareils optiques de notre vue : C'est notre cerveau qui fait la synthèse de l'image et qui décide de ce qu'il voit. Il fait le tri des informations lumineuses, interprète et garde ce qui lui semble le plus important. (Il est toujours étonnant de constater combien les témoins d'une même scène peuvent avoir vu des choses très différentes !) Quand nous sommes devant une image inhabituelle - par exemple un visage qui aurait deux nez, ou de multiples yeux, nous avons du mal à la regarder, elle nous met mal à l'aise, car notre cerveau ne l'a pas encore catégorisée et ne trouve pas de référence à ce qui se présente à lui.

Notre vue et notre manière d'appréhender la vie

Notre appareil optique - nos yeux - se règlent par rapport à notre tendance à voir les choses.

Par exemple, si je suis plutôt introverti, timide, stressé par les autres, dans l'insécurité, inquiet de ce qui pourrait se passer à l'avenir, les muscles qui entourent mon globe oculaire vont répondre par une contraction qui le déforme en longueur pour m'empêcher de voir loin, pour me protéger de la menace extérieure, des autres, d'événements trop douloureux qui pourraient arriver, etc. ( Cette expérience est couramment appelée la myopie.) D'autre part, si j'ai tendance à me dévaloriser, si je garde beaucoup de colère en moi par rapport à des événements passés, si j'ai tendance à penser que les idées des autres sont mieux que les miennes, les muscles qui entourent mon globe oculaire vont le déformer dans la largeur, pour que je voie ce qui m'importe : plutôt loin que près, me permettant de me focaliser sur les valeurs des autres et me détourner de moi. (Cette expérience est appelée l'hypermétropie). De la même manière, il est possible de décoder dans les différentes manières de voir (aussi nommés "troubles de vision") les différentes perceptions de la réalité qu'ils expriment. Ceci peut aller dans la finesse, introduisant tous les paramètres personnels.

Notre vue parle de nous

Ainsi, nos yeux parlent de nous. Ils parlent de notre attitude mentale, des émotions qui dirigent nos perceptions sans que nous en soyons nécessairement conscients.

Voir clair avec les yeux et voir clair dans sa vie sont intimement liés, et si vous avez envie de poser vos lunettes, considérez-le comme un appel intérieur à clarifier un domaine de votre vie, à libérer certaines émotions latentes, à changer de point de vue.

Prenons l'exemple de Paul, 35 ans, qui expérimentait la myopie. En participant à l'atelier de la vue, il s'est rappelé à quel moment il avait vu flou pour la première fois. Il avait environ 6 ans et était assis à l'arrière de la voiture, ses parents assis à l'avant se disputant violemment. Tout à coup, sa vue s'était brouillée, il ne pouvait plus voir au-delà du pare-brise. Il a commencé à porter des lunettes peu après, pour corriger la myopie. Cette prise de conscience de Paul a déclenché en lui un mécanisme de rémission. Il s'est exercé à se passer de lunettes, en soutenant sa démarche mentalement. Dans ce processus, il s'est en même temps rendu compte que la confiance grandissait en lui, il devenait moins anxieux. Il arrivait aussi à faire face aux personnes de son entourage qui critiquaient sa démarche. En améliorant sa vue, Paul s'est rendu compte que sa vie sentimentale s'améliorait. Il.avait changé de point de vue par rapport aux femmes et pu introduire plus de confiance dans ses relations. Quand sa vue a tendance à se troubler à nouveau, il examine ce qui se passe en lui pour y travailler.

Notre vue peut aussi s'améliorer ou changer sans efforts spécifiques, quand,. dans notre vie, des tensions se relâchent, de graves questions se résolvent; quand un pardon est donné, ou quand nous sommes prêts à regarder en face ce qui était trop difficile de voir.

Notre vue n'est pas statique; Elle change, elle bouge, dépend de notre état intérieur et de notre forme physique, de notre tension nerveuse, de notre fatigue, des événements qui nous touchent, des chocs émotionnels qui se cristallisent dans les yeux.

Oui, il est possible d'améliorer considérablement sa vue, d'introduire plus de clarté dans sa vie et d'élargir sa vision du monde. !

Le travail sur la vue et la vision sont pour moi un moyen de mieux se connaître - "Regarde comment tu vois, et découvres comment tu vois le monde !" Comme nous sommes les artisans de notre monde intérieur, ce que nous pouvons y transformer est sans limites. !

La vue parle de liberté d'être. Les yeux sont liés au chakras du plexus solaire, au foie, à notre personnalité : "Voilà, c'est qui je suis". L'oeil droit représente la volonté, le yang, l'oeil gauche la réceptivité, le yin - à moins d'être gaucher. De récentes recherches prouvent que les yeux sont directement liés au cerveau émotionnel, et qu'il est possible de relâcher des tensions émotionnelles en provoquant des mouvements rapides des yeux

Le troisième oeil

Nous possédons aussi un sens de la vue qui ne passe pas par les yeux.: la clairvoyance, aussi appelé le troisième oeil ! C'est notre capacité à chacun de voir et de percevoir au delà des limites physiques - de voir sans les yeux - de voir les yeux fermés, de voir l'énergie , les auras, etc. Perception par l'esprit, par l'âme, par la dimension illimitée du JE SUIS : les mots manquent pour la décrire. La clairvoyance est du domaine de l'expérience. Nous avons tous le potentiel de la clairvoyance en nous. Elle fait partie de notre nature. Mon mari me parle souvent d'un maître yogi qui était cliniquement complètement aveugle, n'ayant plus de cristallin dans ses yeux. Cependant, il se déplaçait avec aise, voyait l'énergie, les auras, reconnaissait les gens, percevait leurs intentions... Il disait même que de percevoir de cette manière était encore mieux que de voir avec les yeux !

Se regarder avec amour

Il nous arrive de reconnaître, ressentir et percevoir la dimension illimitée d'un être en nous plongeant dans ses yeux. De la même façon, il est possible de contacter des niveaux profonds de l'être en pratiquant une méditation les yeux dans les yeux - soit à deux personnes, soit en se regardant dans un miroir et se laissant guider par des pensées d'amour : l'être en face de soi dévoile sa profondeur et fait miroir à la nôtre. Je propose une telle méditation dans mon atelier.

Souvent, je propose une pratique guérissante que j'utilise moi-même. Elle peut se faire plusieurs fois par jour, par exemple le matin et le soir : .Se regarder dans un miroir, dans les yeux, et se dire à voix basse "Je t'aime !" D'abord, cela peut faire monter les larmes, mais à terme, apporte paix, acceptation de soi, chaleur au coeur et répond au besoin vital de s'aimer soi-même !

terre-mère

La Terre-Mère

Janvier 2006

"Le septième ciel est aussi proche que la place ici-bas, où reposent vos pieds, la TERRE. " (Dialogues avec l'Ange)

L'écriture de cet article m'a habitée pendant tout un mois. Je l'ai vécue comme une exigence intérieure à explorer plus en profondeur ma relation avec la Terre-Mère et à la rendre plus consciente. Je vous suggère vivement de faire ce même exercice : il a créé en moi un lien plus ardent avec la Terre.

Ma réflexion m'a d'abord renvoyée à ma relation avec ma mère, et au long travail intérieur que j'avais dû faire pour l'accepter telle qu'elle avait été et pouvoir me laisser nourrir de son amour. Je la jugeais, ce qui me séparait d'elle et m'empêchait de ressentir le lien profond qui nous unissait. J'avais aussi du mal à percevoir mes parents unis, à ressentir leur union physique et cosmique qui m'avait permis de naître.. Je les voyais séparés, avec leur difficulté à communiquer. Je prenais parti et dressais un mur entre eux : cela veut dire aussi entre différentes dimensions en moi, le masculin et le féminin.

J'ai également passé en revue les moments de décisions importants de ma vie ou j'avais fait l'impasse sur ce que je ressentais - qui était mieux pour moi et m'aurait rendue heureuse - pour choisir la décision raisonnée, l'engagement volontariste. Cette course à la performance et à la reconnaissance au détriment de moi-même, pendant des années, m'avait mise au pied du mur : j'étais tombée gravement malade.

Qu'elle est la différence entre le déni de mes besoins et le déni des besoins de la Terre ? Qu'elle est la différence entre le déni de moi-même, de la femme en moi, et le déni de la Terre, la Déesse Mère ? N'est-ce pas de cette insensibilité face à nous-mêmes et à l'autre dont la Terre souffre ? A force de se nier, de créer des frontières, des séparations, des différenciations et catégories entre nous, nous avons perdu le sens de l'Unité, de notre interdépendance, du lien et de l'énergie qui font de toute la création : UN .

La notion d'unité et d'interdépendance avec la Terre-Mère, n'est pas si facile à expliquer avec nos concepts usuels, sauf si nous englobons la nature spirituelle et cosmique de toute chose : Je suis de la Terre et la Terre est en moi. Ma conscience est englobée dans la conscience de l'ensemble.

Bien plus qu'une planète faite de matières à exploiter et à dominer, la Terre est vivante. Elle reflète les rayons cosmiques, l'intelligence cosmique, et est un lieu de création illimitée et en évolution constante. Comme le monde végétal, animal et autres mondes de la planète, l'humanité est un fruit de l'évolution de la Terre-Mère, intimement liée à elle et à son évolution, comme les cellules d'un même corps.

Le son de la Terre, la fréquence de vibration de la Terre est celle de notre cerveau en état Alpha ou Téta (celle du nourrisson). Notre corps est constitué des éléments de la planète et se nourrit d'elle. Par l'inspire et l'expire, par la transformation des aliments, nous participons au cycle de la vie. Les dimensions de notre être - physique, émotionnelle, mentale, du coeur, spirituelle et cosmique - sont aussi celles de la Terre-Mère. Ce ne sont pas seulement nos corps mais l'ensemble de nos êtres qui sont liés à la Terre-Mère, et forment la conscience planétaire.

Or, la conscience planétaire n'est pas en harmonie, et la Terre souffre. La Terre inspire de plus en plus de gaz et ne peut plus donner tout l'oxygène nécessaire. La Terre, cette Mère régénératrice, suffoque de l'épais brouillard de pollution, qui est la matérialisation de la négativité, de l'exacerbation des luttes de pouvoir, des émotions bloquées, des intolérances, des forces de guerre...

Cette situation me renvoie à nouveau à moi, à mes guerres intérieures, à mes intolérances, mes jugements...

Aujourd'hui la Terre-Mère bouge et nous bouscule. Pour être en harmonie avec le système plus large auquel elle appartient, son mouvement circulaire devient plus étroit. Sa vibration et ses pôles magnétiques sont entrain de changer. Le son de la Terre aussi est entrain de baisser et se dirige vers les harmoniques de l'Ere du Verseau. Et nous vivons ce grand chamboulement, cette époque charnière à laquelle nous sommes venus participer.

Alors nous voilà chacun avec notre tâche, pour participer à cet immense travail d'harmonisation. Comme un grand orchestre où chaque instrument crée l'harmonie et les harmoniques de l'ensemble, j'ai la responsabilité d'accorder mon instrument - mon être - pour qu'il puisse vibrer au son de l'unité retrouvée par l'amour et la compassion et participer avec la Terre-Mère à la mise en place d'une conscience planétaire renouvelée.

Quand je me tourne vers l'extérieur, que je vois les grands drames humains et l'état des lieux de la planète, je me sens impuissante ou en colère. Par contre, quand je me tourne vers l'intérieur pour établir la paix en moi, pour être honnête avec moi, prendre ma juste place, développer la compassion et la joie de vivre, je sens que je peux agir. Ce travail intérieur d'harmonisation compte pour l'ensemble. Et dans cet état d'esprit, mes actions seront plus justes.

Notre tâche d'harmonisation commence là où nous avons choisi de naître, là où nos parents nous ont ancrés. Nous allons dénouer, guérir les blessures de l'enfance, les anciennes blessures familiales qui se ravivent en nous, et aussi celles de notre culture et de notre civilisation. Au fur et à mesure de notre compréhension et de notre acceptation de cette histoire dans laquelle nous sommes venus nous insérer, nous pouvons libérer le passé, vivre le présent plus sereinement et nous ouvrir au nouveau.

Nos difficultés, quelles qu'elles soient, ne sont pas punition, mais chemin d'évolution. Le coeur plus léger, nous pouvons voir la lumière, la beauté, la nôtre et celle des autres. La Terre-Mère nous porte. Elle est si belle. Malgré les tumultes, elle continue à nous offrir les magnifiques levers et couchers de soleil, les montagnes, la mer, l'eau, les arbres, les oiseaux, les fleurs, la nourriture...

Alors courage à chacun de nous pour abolir les jugements et les frontières à l'intérieur de nous et entrer en compassion avec nous-mêmes et avec la Terre. Permettons-nous de rêver la fraternité et le paradis terrestre, et de rendre de plus en plus tangibles l'acceptation de soi et de l'autre, l'amour de soi, de l'autre et de la Terre-Mère.

"Le septième ciel est aussi proche que la place ici-bas, où reposent vos pieds, la TERRE. " (Dialogues avec l'Ange)

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